Le G vain
Le G20 de Pittsburgh ressemblera à s’y méprendre à celui de Londres.
Le G20 de Pittsburgh ressemblera à s’y méprendre à celui de Londres.
Les débats sur l’éventuelle suppression du juge d instruction et sur la possible création d’une taxe sur la production de gaz carbonique révèlent une dérive inquiétante de l’esprit public : Tout se passe comme si, dans l’opinion, une décision annoncée par l’exécutif avait valeur de loi.
L’Assemblée du FMI à Istanbul est plus importante que le G20 de Pittsburgh qui ne changera rien.
La question est pourtant fondamentale : comment sera choisi le candidat de la gauche aux élections présidentielles de 2012 ?
On peut s’étonner de voir des dirigeants de l’opposition, qui ne devraient penser qu’à trouver à la crise actuelle de meilleures réponses que celles du pouvoir, se lancer au visage de si ridicules anathèmes. On peut se révolter de voir les héritiers de François Mitterrand se suicider politiquement alors qu’ils sont électoralement majoritaires
Chacun sait aussi qu’il n’y aura pas de relance de la construction européenne sans une relance des projets communs entre l’Allemagne et la France.
Après un très remarquable discours du président de la république, proposant de très nombreuses réformes, on ne peut qu’être surpris, sinon déçu, du nouveau gouvernement, et de l’accueil qu’il a reçu.
Naturellement, le Président ne pourra convaincre les Français des efforts à accomplir pour réussir ce programme qu’en créant les conditions de leur juste partage et les inscrivant dans une vision claire de la place de la France dans l’Europe et le monde de 2012.