Il m’est arrivé à de nombreuses reprises de me prononcer contre la loi Création et Internet. De prôner un retour à la sérénité et à l’apaisement pour dessiner ensemble une meilleure réponse face au piratage, autour notamment de dix points qui ont été préalablement développés.
Avant que ne reprenne le débat au parlement sur la loi Hadopi, il est important de faire le point.
Certains arts se pratiquent de tout temps à mains nues. C’est le cas de la danse et du chant. Et même, d’une certaine façon, du dessin ou de la sculpture. D’autres arts sont tributaires de technologies et ont évolué avec elles. C’est le cas de la musique, de la peinture, et évidemment de la photographie et du cinéma.
Le petit livre de Rob Riemen est une merveille. Une errance dans les savoirs. De Socrate à Goethe. De Spinoza à Mann. De la Shoah au 11 septembre.
La loi Hadopi ne protège pas la culture mais les revenus de quelques entreprises. La gratuité des échanges sur le Net ouvre de formidables opportunités.
Cette loi vise à surveiller ceux qui téléchargent gratuitement de la musique ou des films, à leur envoyer une semonce, puis une amende, ou l’interdiction de l’accès à internet. Cette loi est absurde et scandaleuse.
L’extraordinaire engouement suscité par la vente aux enchères de la collection d’œuvres d’art d’Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé n’est pas que la marque d’une fascination pour un couple mythique, au destin si particulier. C’est aussi, et sans doute surtout, la marque de ce que représente pour chacun de nous l’idée même de collection.
