Occupez 2012!
L’année 2012 fera se croiser des promesses et des menaces géopolitiques, économiques, financières, démocratiques, scientifiques et artistiques. Occupez-la, pour le meilleur des vôtres et du monde!
L’année 2012 fera se croiser des promesses et des menaces géopolitiques, économiques, financières, démocratiques, scientifiques et artistiques. Occupez-la, pour le meilleur des vôtres et du monde!
L’accord de Bruxelles a été approuvé par tous. Et c’est un extraordinaire exploit du Président de la République Française et de la Chancelière allemande que d’avoir réussi (après avoir eux-mêmes enfin pris la mesure des risques à court terme sur la survie de l’euro), à faire partager cette prise de conscience par 26 pays sur 27…
Tous les ans, la tradition veut que je me risque, avec plus ou moins de bonheur, à prévoir les principaux évènements économiques et géopolitiques de l’année à venir. L’exercice est chaque fois plus nécessaire : il faut des phares de plus en plus puissants pour s’aventurer sur une route de plus en plus verglacée, entourée de ravins de plus en plus profonds.
Une dépeche nous rappelle que rien n’est réglé à Fukushima. Non seulement la radioactivité continue à s’etendre; Non seulement les déchets radioactifs de la centrale sont encore dans une piscine afffeusement mal placée en cas de nouveau tremblement de terre.
Après le dernier sommet de l’Union Europeenne, qui fut un désastre pour les pays endettés, voici qu’arrive le sommet du G20, qui ne s’annonce guère mieux.
En survolant cette semaine l’île que se partagent Haïti et la République dominicaine, je pensais à cette réplique de Bubble, le pathétique dealer des bas fonds de Baltimore, découvrant le quartier aisé de la même ville, où vivent l’ex-femme et les enfants du policier dont il est l’indic, dans le quatrième épisode de la première saison d’une de mes séries américaines préférées, the Wire…
La démocratie américaine, dit-on, est un modèle idéal. Et depuis Tocqueville (qui l’admirait tout en décelant le risque de la voir déraper un jour en dictature), peu de gens se sont risqués à en critiquer les principes constitutionnels. Chacun y voyait en particulier un modèle quasi parfait de séparation des pouvoirs, dans l’intérêt du pays.