Un retrogouvernement
Après un très remarquable discours du président de la république, proposant de très nombreuses réformes, on ne peut qu’être surpris, sinon déçu, du nouveau gouvernement, et de l’accueil qu’il a reçu.
Après un très remarquable discours du président de la république, proposant de très nombreuses réformes, on ne peut qu’être surpris, sinon déçu, du nouveau gouvernement, et de l’accueil qu’il a reçu.
Naturellement, le Président ne pourra convaincre les Français des efforts à accomplir pour réussir ce programme qu’en créant les conditions de leur juste partage et les inscrivant dans une vision claire de la place de la France dans l’Europe et le monde de 2012.
A Leipzig, l’OCDE organisait cette semaine un sommet passionnant de ministres des transports venus du monde entier. Assistaient aussi à cette réunion les principaux chefs d’entreprises des industries automobiles, ferroviaires, navales et aériennes.
Depuis quelques années, le cinéma et les jeux vidéos nous racontent de façon lancinante les mille et unes catastrophes qui pourraient détruire l’humanité. Mais quand il s’agit de menaces tout aussi épouvantables, mais bien réelles, nul n’en parle.
Quand on parle de désarmement nucléaire, la France est toujours aux aguets.
A moins de six semaines d’un scrutin qui va décider du sort de l’Europe pour cinq ans, presque personne ne parle des enjeux de cette élection des députés au Parlement européen ; personne ne s’intéresse aux programmes des partis ; personne n’en débat.
L’inauguration, le 28 avril 2009, par la Reine des Pays-Bas, du chantier d’un nouveau port, dit Maasvlakte II, à Rotterdam est un événement considérable, structurant l’Europe pour des décennies. Pendant ce temps, la France dort ; ses ports agonisent.
Puisque désormais, s’amorce une gouvernance planétaire, il est essentiel d’en comprendre la logique.