Pour tous ceux qui travaillent ou étudient, la rentrée de septembre signifie un vrai recommencement. Chacun s’y prépare à sa façon, pour ce qui le concerne ; mais nul ne peut oublier que l’évolution dans les mois à venir de beaucoup de dimensions de la vie des Français dépendra aussi de leur capacité à se mobiliser pour faire entendre collectivement un point de vue…
Chacun connait maintenant la situation du Pakistan, devenu catastrophique à la suite des plus graves inondations de ces 80 dernières années : des milliers de morts, au moins 20 millions de personnes, soit le dixième de la population sans abri et plus de six millions sans eau potable et sans nourriture…
Le débat sur la sécurité du BlackBerry, (lancé récemment dans certains pays qui ne supportent pas qu’il leur soit impossible de briser les codes de transmission des messages) et plusieurs articles dans la presse spécialisée américaine (Clive Thomson, The death of the phone call, Wired) posent la question de l’avenir du téléphone mobile…
Chacun se rend bien compte inconsciemment que la rentrée ne sera pas facile, pour dire le moins. Il suffit de prendre au sérieux les quelques nouvelles qui font l’actualité cette semaine : en France le nombre d’emplois détruits a été le plus élevé depuis les années 30, et des vagues de violence parcourent les banlieues ; en Europe, la récession s’installe avec les plans de rigueur…
Dans un article extrait du journal Les Echos du 22 juillet dernier, Jacques Attali, président de la Commission pour la libération de la croissance française, répond aux questions d’Étienne Lefebvre et Frédéric Schaeffer sur la situation des finances publiques et les moyens de l’améliorer.
Les questions de la sécurité et de la croissance ne sont pas indépendantes : les crises de l’une et de l’autre sont intimement liées.
Le lapsus du premier ministre, qui s’explique peut être par la fatigue due au décalage horaire, est bienvenu : On ne peut pas continuer à refuser de reconnaitre que la rigueur s’impose, de façon urgente : Nos déficits sont abyssaux, tant ceux de l’Etat que de la sécurité sociale, des collectivités locales et des autres services publics…
Selon leurs pères fondateurs, capitalisme et la démocratie ne pouvaient fonctionner sans respecter des règles morales fondées sur la loyauté et la transparence. Ils sont devenus l’un et l’autre des procédures vides de valeurs, vides de sens…
Pour éviter les déséquilibres et le chômage de masse, une gouvernance mondiale est indispensable.
