« C’est un plan catastrophe qu’il nous faut »
Peut-on se passer d’une hausse d’impots ? Peut-être, répond l’essayiste Jacques Attali, auteur d’un livre sur la dette publique. Mais réduire la dette passera forcément par des mesures impopulaires.
Peut-on se passer d’une hausse d’impots ? Peut-être, répond l’essayiste Jacques Attali, auteur d’un livre sur la dette publique. Mais réduire la dette passera forcément par des mesures impopulaires.
De la nature à un marché en croissance, en passant par l’art et l’ornement millénaire, les fleurs sont une présence multiséculaire dans la vie des hommes… Pourtant que sait-on vraiment d’elles et de leur avenir sur terre ?
Aujourd’hui, tout se passe comme si l’Europe semblait tout entièrement soumise à des diktats de l’Allemagne, décidant ce qu’on peut ou pas faire pour la Grèce, imposant des plans de rigueur à toute l’Europe et même dictant à d’autres des réformes constitutionnelles.
Il faut établir une distinction entre les marchés qui correspondent à des activités économiques réelles, comme les marchés de matières premières, et les marchés fictifs, comme les marchés de dérivés, où l’on joue au casino. Acheter un produit et s’assurer contre une baisse de sa valeur est tout à fait justifié. Mais parier sur la hausse ou la baisse d’un produit ou d’un marché dans le seul but de gagner de l’argent ne l’est pas.
Le président de PlaNet Finance, qui publie aux éditions Fayard « Tous ruinés dans dix ans? », décrypte la crise de la dette et la panique sur l’euro.
Il est urgent de s’attaquer aux dettes publiques, prévient Jacques Attali dans son dernier ouvrage. Car les crises qu’elles ont provoquées par le passé, se sont toujours mal terminées.
La crise financière actuelle remet-elle en cause l’existence de l’euro? Faut-il le sauver ? N’est il pas responsable de la faiblesse de la croissance de l’Europe? Jusqu’où peut-il descendre et que faire pour le stabiliser ? Un euro stable aidera-t-il…
Jacques Attali revient sur la réforme des retraites.
Si la gauche voulait redonner à Nicolas Sarkozy toutes ses chances pour 2012, elle ne pourrait pas faire de meilleur choix que de réduire son projet de société, comme le propose Martine Aubry, au concept de « care », que la première secrétaire du parti socialiste explicite en » société du soin » rassemblant « les chaînes de soins, les solidarités familiales et amicales, l’attention du voisinage, l’engagement de la société tout entière. »…