Blaise Pascal ou le génie français
Il y avait un homme qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, avait créé les mathématiques ; qui, à seize, avait fait le plus savant traité des coniques qu’on eût vu depuis l’Antiquité ; qui, à dix-neuf,…
Il y avait un homme qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, avait créé les mathématiques ; qui, à seize, avait fait le plus savant traité des coniques qu’on eût vu depuis l’Antiquité ; qui, à dix-neuf,…
Le 17 février 1600, il y a quatre siècles exactement, à Rome, Giordano Bruno montait au bûcher, sur ordre du pape.Son crime selon Jacques Attali : avoir eu, avant Galilée, Leibniz, Einstein ou Mendeleïev, l’intuition géniale de ce qui est devenu la théorie générale de l’Univers, la relativité, la chimie, la génétique, etc. La vie tumultueuse d’un philosophe vagabond, chercheur oublié, discrédité par l’Eglise, dont le martyre est le symbole de tous les crimes contre l’esprit.
EN juillet, j’écrivais ici même qu’il fallait en finir avec l’OMC telle qu’elle était pensée, parce que la négociation qui s’annonçait était mal préparée. Je n’imaginais pas que le cours des événements me donnerait si vite raison.
» Prendre du plaisir au bonheur des autres » : sera-ce, sous le nom de » Fraternité « , la prochaine utopie qui emportera le monde au XXIe siècle ? Avant de devenir la réalité triomphante de la fin du XXe…
En matière de politique internationale, le ridicule ne tue pas, surtout quand il est au service des plus forts. La récente décision de partager le mandat de directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) entre les deux candidats restés en lice, (un Néo-Zélandais, candidat des Américains, et un Thaïlandais, soutenu par l’Asie), qui l’exerceront chacun pendant trois ans, pourrait faire rire. En réalité, après le précédent de la Banque centrale européenne, voilà le second responsable d’une institution internationale nommé à mi-temps. C’est-à-dire incapable de définir une stratégie à long terme ni de lancer un projet qui lui soit propre. Pour la plus grande joie de ceux qui l’ont nommé.
MALGRÉ tous les discours, la France est très loin d’avoir pris la mesure du formidable bouleversement social, économique et culturel qu’entraînera Internet, la plus grande révolution technologique depuis l’invention de l’imprimerie. Engourdie dans des siècles de centralisme et de conservatisme, crispée sur la défense d’intérêts souvent archaïques, plus que jamais satisfaite des apparences, elle se laisse mourir. Mourir guérie.
Une femme peut-elle aimer un menteur ? Un menteur peut-il se faire aimer des femmes ? Tel est le thème de ce roman ironique où se croisent une femme amoureuse, un producteur mythomane, un faux commandant de navire, une relieuse…
LA mode est au défaitisme. Si l’on en croit ce qui court de colloque en revue, l’Europe serait irréversiblement balayée par la mondialisation, où triompheraient politiquement l’Amérique et économiquement l’Asie. C’est ne rien comprendre à ce qui se passe : ce qui est balayé, ce n’est pas l’Europe mais une certaine façon de penser l’ordre social. Les Etats-Unis, pas plus que l’Asie, n’en tireront profit : car, à voir l’évolution américaine d’aujourd’hui, un tout nouveau capitalisme est en train de surgir, qui bouleversera aussi celui des autres pays développés. Un capitalisme global qui modifiera profondément le rôle des Etats et des nations dans le monde.