Oui, l’économie peut être positive !
En ces temps de précarité, d’instantanéité, de futilité, la mesure de la prise en compte du long terme…
En ces temps de précarité, d’instantanéité, de futilité, la mesure de la prise en compte du long terme…
Le 4 février 2015, la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi Macron entend Jacques Attali, président de la Fondation Positive Planet.
Comme nous aimerions ne pas avoir à nous inquiéter pour l’avenir du monde ! Ni pour l’évolution du climat, la montée du chômage, les dérives de la technologie…
Dans nos démocraties chancelantes, la plupart des hommes politiques sont prêts à tout pour obtenir ou conserver le pouvoir…
Alors que tous les pédagogues du monde répètent aujourd’hui, sur tous les tons, que rien n’est pire que le classement et qu’il faut apprendre aux enfants à être eux-mêmes sans se comparer aux autres, tout, dans notre société, nous rappelle sans cesse l’importance croissante qu’en réalité nous attachons à la hiérarchie des notes et aux rangs de chacun.
La réaction des dirigeants politiques face au terrorisme confine parfois au pathétique, voire au ridicule.
Ainsi, interdire une manifestation sous prétexte qu’on n’est pas certain de pouvoir protéger ceux qui y assisteront est une décision absurde, motivée par la seule peur de voir sa responsabilité engagée.
Dans les troubles du monde, on entend le bruit de plus en plus terrible de la violence des criminels et des terroristes, et les réponses de plus en plus répressives des policiers et des militaires. Dans les deux camps, pour l’essentiel, ce sont des hommes. De même, quand on veut introduire la voix de la non-violence, de l’amour et de la paix, on parle un langage d’homme, on en appelle à la « fraternité », comme si seuls des frères étaient capables d’amour.
En préambule des Rencontres de la Fondation EDF du 6 juin 2016, Jacques Attali, polytechnicien, énarque et ancien conseiller spécial du président de la République François Mitterrand pendant dix ans, fondateur de quatre institutions internationales : Action contre la faim,…
A ce proverbe passé dans la sagesse populaire, dont j’ai fait le titre de cette Perspective, Nietzsche répond, dans Le Crépuscule des idoles, par son fameux « ce qui ne me tue pas me rend plus fort », locution qui renvoie, elle, à la fonction même du vaccin (inoculer le mal pour en protéger), et à cette idée, si profonde, selon laquelle un « bruit » peut détruire un ordre ou, au contraire, aider à le réinventer, selon la façon dont l’ordre est capable d’entendre ce « bruit ».