Lettre ouverte à un ami de droite
Cher ami, Nous n’avons jamais voté de la même façon et pourtant je vous comprends très bien. Ou plutôt, je comprends ceux , qui comme vous, croient en la droite libérale.
Cher ami, Nous n’avons jamais voté de la même façon et pourtant je vous comprends très bien. Ou plutôt, je comprends ceux , qui comme vous, croient en la droite libérale.
Prenons très au sérieux cette campagne de second tour. Remisons nos convictions premières et cherchons vraiment en quinze jours, qui peut le mieux éviter à la France le sort de la Grèce, qui attend, c’est presque certain, le Portugal et peut-être aussi l’Espagne.
A lire les sondages, qui s’accumulent sans plus se contredire, l’élection présidentielle semble jouée : Francois Hollande sera élu. Qu’est ce qui pourrait encore faire mentir ce pronostic ?
Peut-on encore espérer, à quelques jours des élections présidentielles, entendre les candidats aux élections présidentielles s’exprimer sur des sujets sérieux, de la compétence du prochain président ? On peut en douter, quand on voit la façon dont ils éludent jusqu’ici tout problème de politique étrangère…
Chacun sait, chacun répète, que la France doit réduire sa dette publique. Chacun sait, chacun répète, que la campagne ne porte pas sur ce sujet. Chacun sait, chacun répète, qu’aucune économie sérieuse n’est proposée par aucun candidat…
Dans une interview ahurissante donnée cette semaine à l’hebdomadaire allemand Bild, le Président de la Banque Centrale Européenne, Mario Draghi, tout à son entreprise de charme à l’égard de l’Allemagne, a franchi les frontières de ce à quoi l’autorisent son statut et son rôle.
Chers amis, Il va sans dire que la note qui suit est secrète et qu’elle ne doit pas sortir de vos quatre bureaux…
Jacques Attali, Simone Harari et Benoît Thieulin ont lancé à la Maison de l’Europe de Paris une pétition « Pour une Eurofédération solidaire et démocratique ». Le Cercle des Européens y était.