Pour François Hollande
Voici donc venu le moment du principal choix politique français.
Voici donc venu le moment du principal choix politique français.
Pendant que les hommes politiques européens se disputent un pouvoir de plus en plus évanescent, face à des marchés de plus en plus puissants, la seule institution de l’Union capable d’influer encore sur le réel, la Banque Centrale, n’est sous le contrôle d’aucune institution démocratique, faute de gouvernement fédéral de l’eurozone.
La France est, en ce début de décennie, largement considérée comme une grande puissance militaire. Elle en est toujours une, à maints égards : au-delà de sa force nucléaire et de son statut de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, elle dispose de la deuxième zone maritime au monde et d’une capacité de projection militaire mondiale.
L’Allemagne semble, en Europe, prendre le pouvoir ; et personne ne peut le lui reprocher : elle fait ce qu’elle doit, dans son intérêt. Quatre informations, cette semaine, le confirment…
Faut-il appliquer à la Banque Centrale Europeenne la même coupe de cheveux qu’aux banques privées ?
Le paysage dans lequel se dérouleront les élections présidentielles françaises commence à se préciser ; il serait temps pour les candidats d’en tenir compte.
La perte du triple A de la France pourrait, si l’on s’y prend bien, devenir une très bonne nouvelle. Elle pourrait constituer le déclic, en soi dérisoire, qui nous fera enfin comprendre la gravité de la situation, nous indigner contre elle et refuser de nous y soumettre.
Quand un cyclone tropical se forme, des tourbillons se rassemblent et prennent la forme d’une grande colonne de vent qui monte selon des mouvements hélicoïdaux autour d’une zone protégée. On ne sait presque rien des causes de ces cyclones, des lieux où ils se forment, de la façon dont ils se déplacent…