La dictature de l’insouciance
Deux sujets en apparence sans rapport ont occupé et occupent encore les esprits : la crise financière mondiale et l’accident nucléaire au Japon. De fait, ils ont d’innombrables points communs.
Deux sujets en apparence sans rapport ont occupé et occupent encore les esprits : la crise financière mondiale et l’accident nucléaire au Japon. De fait, ils ont d’innombrables points communs.
Une fois de plus, un problème qu’on pensait local devient planétaire: vous avez aimé les subprimes californiens? Vous adorerez les déchets nucléaires japonais…
Quelques dirigeants, dont ceux de la France, se sont embarqués la fleur au fusil dans un conflit incertain contre le dictateur fou de Lybie, sans répondre à trois questions qui auraient méritées d’être discutées publiquement avec l’opinion, et au moins avec le Parlement, avant que le premier missile ne soit tiré par un avion français…
Il faut raisonner aujourd’hui différemment dans la gestion des risques.
A quoi sert-il de parler des « racines » d’un pays, comme le fait le Président de la république et toute la droite, sinon à donner, implicitement ou explicitement, à ceux qui s’y rattachent un droit de propriété sur le pays, ou au moins une priorité sur les autres ?..
Quoi de commun entre John Galliano, les événements en Lybie et le nouvel ipad ? Une caméra vidéo, bien sûr.
Demain, qui gouvernera le monde ? Personne, sans doute. Et c’est là le pire. Aucun pays n’aura plus les moyens de maîtriser les richesses et les problèmes de la planète. Et personne ne voudra d’un gouvernement mondial…
Que se passe-t-il quand tout avance autour de soi et qu’on s’efforce de rester immobile ? On finit par être arraché, désarticulé, emporté par le courant, éparpillé en lambeaux flottants.
La perspective précédente sur le tabac ayant provoqué tant de réactions, je trouve quelques raisons d’y revenir. D’abord, personne n’a remis en cause les terrifiantes statistiques que j’avais rappelées. Tout le monde reconnait que le tabac constitue une des causes majeures de mortalité du passé et que, si rien n’est fait, son impact va grandir. Pourtant, malgré cela, beaucoup de voix se sont élevées pour s’opposer à l’interdiction que je propose…