Vidéomocratie
Quoi de commun entre John Galliano, les événements en Lybie et le nouvel ipad ? Une caméra vidéo, bien sûr.
Quoi de commun entre John Galliano, les événements en Lybie et le nouvel ipad ? Une caméra vidéo, bien sûr.
Demain, qui gouvernera le monde ? Personne, sans doute. Et c’est là le pire. Aucun pays n’aura plus les moyens de maîtriser les richesses et les problèmes de la planète. Et personne ne voudra d’un gouvernement mondial…
Que se passe-t-il quand tout avance autour de soi et qu’on s’efforce de rester immobile ? On finit par être arraché, désarticulé, emporté par le courant, éparpillé en lambeaux flottants.
La perspective précédente sur le tabac ayant provoqué tant de réactions, je trouve quelques raisons d’y revenir. D’abord, personne n’a remis en cause les terrifiantes statistiques que j’avais rappelées. Tout le monde reconnait que le tabac constitue une des causes majeures de mortalité du passé et que, si rien n’est fait, son impact va grandir. Pourtant, malgré cela, beaucoup de voix se sont élevées pour s’opposer à l’interdiction que je propose…
Ces temps derniers, bien des choses se passent dans le monde. En Afrique du Nord, Afrique Sub-saharienne, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Russie, Chine, Inde. De fait, il serait plus rapide de parler des lieux où il ne se passe rien : l’Europe ; et on n’y parle que de petits scandales et de grandes dettes ; à Bruxelles, c’est pire encore : on n y parle de rien ; il n’y a même ni petit scandale ni grande dette…
Le scandale du Médiator, au cœur d’un nœud de conflits d’intérêt, est exemplaire d’une inquiétante dérive de notre système de santé. Il a déjà eu deux effets positifs en conduisant à mieux surveiller une longue liste de médicaments aux effets secondaires incertains et à mieux contrôler les relations entre les experts qui autorisent la mise sur le marché de médicaments et les laboratoires qui les produisent…
Le peuple tunisien vient de franchir un pas considérable. Il est désormais en charge de son destin. Il doit disposer de tous les moyens de réussir. La France, l’Europe, le monde démocratique doivent tout faire pour l’appuyer…
Ce qui se passe en Egypte, après ce qui s’est passé en Tunisie, nous renvoie à une très vieille question, que nous vivons depuis au moins la révolution hongroise de 1956 : les démocraties doivent-elles intervenir pour aider un peuple qui se bat contre une dictature ?
Quand on compare les discussions sur la dette publique en France avec celles qui se déroulent partout ailleurs en Europe, aux Etats-Unis ou Japon, on ne peut qu’être consterné : ici, à droite comme à gauche, le mot d’ordre est: « S’il vous plaît, ne parlons de rien qui fâche. Et pour cela, lançons quelques bons petits débats sans importance ».