La seule question qui vaille
Dans nos démocraties chancelantes, la plupart des hommes politiques sont prêts à tout pour obtenir ou conserver le pouvoir…
Dans nos démocraties chancelantes, la plupart des hommes politiques sont prêts à tout pour obtenir ou conserver le pouvoir…
Alors que tous les pédagogues du monde répètent aujourd’hui, sur tous les tons, que rien n’est pire que le classement et qu’il faut apprendre aux enfants à être eux-mêmes sans se comparer aux autres, tout, dans notre société, nous rappelle sans cesse l’importance croissante qu’en réalité nous attachons à la hiérarchie des notes et aux rangs de chacun.
La réaction des dirigeants politiques face au terrorisme confine parfois au pathétique, voire au ridicule.
Ainsi, interdire une manifestation sous prétexte qu’on n’est pas certain de pouvoir protéger ceux qui y assisteront est une décision absurde, motivée par la seule peur de voir sa responsabilité engagée.
Dans les troubles du monde, on entend le bruit de plus en plus terrible de la violence des criminels et des terroristes, et les réponses de plus en plus répressives des policiers et des militaires. Dans les deux camps, pour l’essentiel, ce sont des hommes. De même, quand on veut introduire la voix de la non-violence, de l’amour et de la paix, on parle un langage d’homme, on en appelle à la « fraternité », comme si seuls des frères étaient capables d’amour.
A ce proverbe passé dans la sagesse populaire, dont j’ai fait le titre de cette Perspective, Nietzsche répond, dans Le Crépuscule des idoles, par son fameux « ce qui ne me tue pas me rend plus fort », locution qui renvoie, elle, à la fonction même du vaccin (inoculer le mal pour en protéger), et à cette idée, si profonde, selon laquelle un « bruit » peut détruire un ordre ou, au contraire, aider à le réinventer, selon la façon dont l’ordre est capable d’entendre ce « bruit ».
Chaque jour, Daniela Lumbroso vous propose l’interview d’une personnalité du monde du spectacle, du cinéma, de la musique, de la télé.
Tout, dans le monde, nous rappelle chaque jour l’ampleur de la violence…
Jacques Attali « Tout peut-il vraiment changer ? les hommes, la gouvernance, le monde », conférence Les Rencontres de la Fondation EDF #RFE16.
En France, deux enfants meurent chaque jour de violences parentales, et au moins 100 000 sont répertoriés par l’administration comme « mis en danger » par la violence d’un de leurs parents. Près de la moitié des Français disent, dans un récent sondage, soupçonner des cas de maltraitance grave dans leur entourage.