Le génie du français
L’identité, c’est comme l’amour : plus on le théorise, moins on sait ce que c’est. Et, en général, on en débat d’autant plus qu’on ne sait plus le vivre.
L’identité, c’est comme l’amour : plus on le théorise, moins on sait ce que c’est. Et, en général, on en débat d’autant plus qu’on ne sait plus le vivre.
Dans ce beau pays, nous parlons beaucoup de solidarité, nous nous glorifions de notre « modèle social français ». En réalité, nous ne sommes pas vraiment solidaires.
Ce qui se passe en ce moment à France Telecom est très révélateur de l’évolution de la société française, et en particulier de son attitude à l’égard de la mort.
Raymond Devos aimait à poser la question de la différence entre une « bonne grippe » et une « mauvaise grippe ». En agissant ainsi, comme toujours, il nous signalait l’importance de l’emploi des mots et de leur généalogie pour en comprendre le sens et pour définir l’action qu’ils impliquent.
Le site de voyage indépendant sleepinginairports.net estime que compte tenu de la richesse du pays, le principal aéroport parisien et français offre un service déplorable.
Chaque fois qu’un événement considérable et énigmatique se produit, les hommes cherchent non seulement un responsable, mais, lorsqu’ils en sont les victimes, un coupable. Et ils ne se contentent pas en général d’un mobile, il leur faut un complot.
Dans un monde où toutes les populations, pas seulement celles des pays riches, vieillissent. Ou plutôt vivent plus longtemps. IL ya un profond désir de rester jeune, séduisant, actif, mêlé au monde. Etrange obsession, contradictoire avec le refus, si général aussi, de travailler plus longtemps.
Encore une fois, à l’approche de l’été, les quartiers dit « sensibles » des banlieues défavorisées vont redevenir d’actualité. Pour de mauvaises raisons.